Avant tout propos pour répondre à cette question, je veux le remettre dans le contexte de la nature.
L'effet Lindy
Définissons deux catégories, une périssable, l'autre non périssable.
"S'agissant du périssable, chaque jour de vie supplémentaire, se traduit par une espérance de vie plus
courte. S'agissant du non périssable, chaque jour de vie supplémentaire peut impliquer une durée de
vie plus longue"
Faisons le lien avec nous : l'Homme est périssable, ce qui implique que nous allons tous mourir un
jour alors que pas nécessairement nos gènes. Les gènes qui ont été sélectionnés comme les plus forts
au court du temps vont continuer d'exister car ils permettent la survie de l'espèce. Ils vont être
transmis de génération en génération.
Donnons plus d'importance à nos anciens gènes, c'est eux qui permettront notre survie.
Maintenant pour répondre à la question initiale, celle pour qui tout le monde est entrain de lire
l'article, nous allons étudier le principe de certains de nos gènes les plus anciens -- à quoi servent-ils ?
Ce qui ce passe au niveau micro dans notre corps pourra être mis en avant au niveau macro pour l'espèce humaine.
L'apoptose ou le processus de mort cellulaire programmé
C'est un phénomène par lequel la cellule programme son autodestruction en réponse à un signal.
L'environnement influe sur le fonctionnement de la cellule en lui imposant l'expression des gènes ou
non. Cela est nécessaire pour la survie de l'organisme multicellulaire.
C'est le rôle principal de notre système immunitaire ! Protéger le fonctionnement global de
l'organisme, même si le prix à payer est de détruire certaines de nos cellules.
De manière générale (et cela est vrai à différentes échelles), la nature sélectionne les meilleurs
éléments qui permettent la survie d'une entité plus grande.
Les cellules pour notre organisme
Les individus pour l'espèce
Les espèces pour l'écosystème
Et on pourrait continuer ainsi…
C'est une preuve de l'héroïsme que fait preuve la nature pour continuer à ce développer.
L'âge des héros
Le sacrifice au nom du groupe est à l'origine du mot héroïsme.
Et il en faut du courage pour ce sacrifier au nom du groupe.
Note de Pierre: ainsi pouvons-nous citer, une nouvelle fois, N.N. Taleb qui transforme la célèbre maxime de Nietzche: "Ce qui me tue renforce le groupe".
La notion de courage fait référence à la capacité d'agir malgré la peur, d'avancer sans connaitre le
chemin que va donner le hasard à notre vie.
Tous le monde veut essayer de prévoir l'avenir pour être sûre des résultats que l'on va avoir, car le
cerveau déteste les incertitudes – pour lui c'est le risque de dépenser de l'énergie pour rien et il
déteste ça. Mais c'est impossible de prévoir ce qu'il va nous arriver car nous vivons dans un monde
complexe avec pleins d'interactions en lien à notre environnement. Tout ce que nous pouvons faire
c'est remodeler nos comportements et nos schémas de pensés au jour le jour, en fonction de notre
interaction avec l'environnement pour se réactualiser dans le contexte présent.
Et ça demande du courage d'avancer à l'aveugle !
C'est ce que les héros des temps ancestraux avait bien compris. Tout est une question de direction et
de valeur.
La notion d'Héroïsme a évolué au court des générations, passant du sacrifice dans les arènes,
jusqu'au courage de défendre ces idées, pour finir à la défense des libertés.
Mais ce qu'il faut comprendre c'est que tout ces héros avaient une seule direction, œuvrer pour le
bien commun, défendre leur famille ou leur peuple, au péril de leur vie – c'est ce qui fait défaut dans
nos sociétés (nous jouons la peau des autres avant la notre, ce qui provoque un problème d'éthique).
Cet instinct héroïque fait passer de l'intérêt personnel à l'intérêt commun.
"This is the way"
La compétition pour le bien commun
La concurrence peut être une source vertueuse pour l'intérêt commun si elle s'entoure d'éthique.
Précédemment, nous avons fait ce rapprochement au niveau du système immunitaire : la faillite de
certains éléments est nécessaire à la survie de l'ensemble.
Pour mieux comprendre mon propos dans ce paragraphe, nous allons prendre un exemple dans le
monde du business – de la restauration.
Dès lors que la mairie autorise l'implantation de divers restaurants dans sa commune, elle instaure
une sorte de compétions entre eux. Ca sera celui qui fera les meilleurs plats pour avoir les maximums
de clients et de ce faite, pouvoir survivre.
Cette compétition est saine.
Si les restaurants auraient été robuste, c'est-à-dire sans concurrence, on ne pourrait pas dire que la
gastronomie française est la meilleur au monde étant donné que la qualité aurait été stagnante voir
faible. On aurait que de la nourriture type cafétéria dans nos restaurants – et je n'ose pas imaginé
vivre ça.
"La compétition et la contrainte, créent l'innovation"
L'innovation induit la diversité,
La diversité induit la survie.
Donc œuvrer pour le bien commun est plus qu'une nécessité, c'est une raison de
vivre !
Nicolas
Centre de l'Hormèse
Sciences, philosophie & renforcement. Le centre de l'Hormèse fondé par Pierre Dufraisse.
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